Société

 

Le professeur Lutumba Wa Lutumba  s’interroge : « sur base de quelle

étude faite la dot  devrait être fixée à 500$ en milieu urbain et 200$ en

 milieux ruraux ?»

Une panoplie de réactions tombe, depuis la sortie médiatique de l’honorable Daniel Mbau annonçant  le dépôt d’une proposition de loi dans les prochains jours sur la fixation de la dot à 500$ en milieux urbains et 200$ en milieu ruraux.

Pour le professeur Lutumba Wa Lutumba, la fixation de la dot relève du libre arbitre des familles de la fiancée ou de la future  car la loi elle-même s’est longuement interrogée  sur cette question  et n’a pas  fixé un montant précis car la dot varie  selon les us et coutumes de chaque ethnies et tribus.

 » Sur base de quoi ou de quelle étude faite la dot  devrait être fixé à 500$ en milieu urbain et 200$ en milieux ruraux ?  » S’est-il interrogé, avant d’ajouter « Il faut une étude profonde de faisabilité puisse que je ne pense pas que cette proposition puisse régler ce problème qui demeure épineux dans notre société. Il ne faudrait pas y allé à coup de marteau ».

Rappelons qu’en République Démocratique du Congo,  la dot désigne dans le langage courant l’apport des biens et argent par la famille du fiancé à la famille de la fiancée comme droit afin de prendre en mariage celle-ci. Chose dont certains parents en font un usage abusif en exagérant le prix de la dot en espèce.